dimanche 8 novembre 2009
3 millions de doses supplémentaires de vaccin H1N1
samedi 27 juin 2009
Justice climatique, maintenant !

La déclaration du Forum Social Mondial de Belém en janvier 2009 reste bien d'actualité. " Faisons un appel à la mobilisation et à l’organisation de différentes actions partout, et pour les préparatifs qui se font pour, pendant et après, la Conférence sur le Changement Climatique de l’ONU à Copenhague, tout spécialement durant la Journée d’Action Globale qui se réalisera le 12 décembre 2009." Au Canada, soulignons l'organisme KAIROS qui propose une pétition en ce sens.
dimanche 14 juin 2009
Kairos va réunir des centaines de personnes pour agir pour la justice sociale

lundi 8 juin 2009
La création au coeur de la mission

dimanche 7 juin 2009
Un Cercle de silence est un appel à la conscience de la dignité humaine
Pourquoi avoir choisi le silence? Paradoxalement, c’est une manière de se faire entendre dans un monde saturé par de plus en plus de messages et de technologies d’information. « Faire silence permet d’écouter ce qu’il y a de plus précieux en soi : sa nature profonde, son Être, sa conscience. Sortir de la prostitution, c’est entrer en soi. C’est aussi le premier pas proposé aux personnes avec lesquelles nous travaillons. Demander aux citoyennes et citoyens de faire la même chose nous apparaît cohérent. » d’ajouter Rose Dufour.
Cette manifestation a été un appel à la réflexion et à la solidarité de toutes les personnes pour un débat public sur ces questions. Pour Isabelle Perron du CAPMO, « La pauvreté économique, sociale et relationnelle peut conduire loin une personne pour s’en sortir, certaines femmes sont contraintes à se prostituer pour assurer leur survie. » Cette expérience à vivre pour éveiller la conscience individuelle et collective au respect de la dignité humaine aura lieu tous les premiers jeudis du mois.
dimanche 31 mai 2009
10 ans de formation missionnaire
samedi 30 mai 2009
Climat et prière

mardi 26 mai 2009
Séisme et tempête dans l’économie
Sur le site Interbible, Claude Lacaille partage une réflexion sur la Pentecôte dans les Actes des Apôtres (chapitre 2) à la lumière du séisme et de la tempête qui frappe l'économie mondiale. " Je suis convaincu que cette crise économique est l’occasion d’une nouvelle Pentecôte. Nous sommes secoués, l’idéologie du tout au marché, le mal nommé néolibéralisme qui prône la dictature du marché, promu par les économistes de l’empire depuis 40 ans est un fiasco complet.
La conversion proclamée par Jésus et réitérée fermement à la Pentecôte est une force pour notre transformation spirituelle, pour le changement et pour la rénovation. Il faut relancer l’économie sur des bases humanistes. En ce moment, on ne cherche qu’à reproduire le même schéma de toujours : relancer la consommation, relancer le crédit. L’occasion d’un grand Souffle nouveau est donnée. Une économie au service de l’humanité, des échanges humains basés sur les besoins fondamentaux. ", soutient l'auteur.
mercredi 20 mai 2009
Inscrire nos engagements dans la durée...

C'est le titre de la présentation que fera une femme d'exception au Centre Justice et Foi le 25 mai prochain. Le parcours de Gisèle Turcot, sera souligné à cette occasion les 70 ans, met en lumière des moments importants de notre histoire. L’objectif? Pour ses 70 ans, 70 personnes (et +) à 70 $ (et +). Gisèle Turcot a été rédactrice en chef puis directrice de la revue Relations de 1986 à 1993.
samedi 16 mai 2009
Les peuples autochtones en quête d'affirmation - Indigenous peoples seek political affirmation

mardi 12 mai 2009
La justice sociale est nécessaire pour raviver les économies
Sex Trafficking and the 2010 Olympic Games

This spring REED is ramping up for a grassroots action called "Buying Sex Is Not a Sport" to address the demand for paid sex and how it fuels the market for women's bodies. May 22: Launch of Buying Sex Is Not a Sport at the Vancouver International Film Centre. The evening will feature a panel of speakers including: Trisha Baptie (Honor Ministries), Aboriginal Women's Action Network (AWAN), Michelle Miller (REED) and Aaron White (614Vancouver).
dimanche 10 mai 2009
Communautés autochtones et mines
ÉCOJUSTICE, ÉDUCATION RELATIVE À L’ENVIRONNEMENT ET ENJEUX AUTOCHTONES DANS LE CONTEXTE CONTEMPORAIN DE DÉPLOIEMENT DES TRANSNATIONALES EXTRACTIVES organise une soirée le lundi 11 mai 2009 au Pavillon J.-A.-De Sève, Université du Québec à Montréal.
Les transnationales extractives se déploient de façon accélérée en toute impunité et malgré leurs discours de responsabilité sociale, la réalité montre que les conséquences sont dévastatrices et souvent irréversibles pour les régions où leurs projets sont implantés. Des situations critiques d’injustice socioenvironnementale ont été générées. Les processus de détérioration des écosystèmes s’associent à une importante dégradation de la qualité de vie des communautés affectées, souvent autochtones, et ce, en dépit du mirage de la création d’emplois et du progrès annoncés par ces entreprises lors de leur installation. Aussi, l’introduction de ces mégas projets a impliqué l’implantation de modes de vie exogènes, issus de cultures dominantes, qui affectent profondément l’identité de ces communautés. Cette table ronde se propose d’explorer les enjeux de divers types qui confrontent ces communautés, en particulier, en contexte autochtone et les efforts mis de l’avant pour y faire face. Les défis éducatifs issus d’une telle situation, dans le contexte actuel de globalisation économique, dont les transnationales extractives sont le corollaire, seront également abordés.
INVITÉS
• NANCY YAÑEZ, Avocate et chercheure, co-directrice de l’Observatoire des droits autochtones et
citoyens du Chili, membre partenaire de DIALOG - Réseau de la recherche et des connaissances sur
les peuples autochtones;
• JAVIER RODRÍGUEZ PARDO, Journaliste et recherchiste, fondateur et coordonnateur du Réseau
d’action écologiste d’Argentine - RENACE;
• MARCEL CLAUDE, Directeur de la recherche, Universidad Academia Humanismo Cristiano, Chili.
Et avec la participation de :
• ENRIQUE RIVERA, Avocat, exilé environnemental de San Luis de Potosí, Mexique, cas de la mine
San Xavier
• SERGIO CAMPUSANO, Chef de la communauté autochtone Diaguita Huascoaltina, Chili ;
• JETHRO TULIN, Représentant de la communauté Ipili et de l’Organisation de droits humains Akali
Tange Association (ATA), Papouasie Nouvelle-Guinée.
mardi 5 mai 2009
Communautés autochtones et projets miniers

vendredi 1 mai 2009
1er mai : Redistribuez la richesse!

samedi 25 avril 2009
Les Premières Nations réagissent!

Le 24 mars dernier, la Commission de la santé et des services sociaux des
Premières Nations du Québec et du Labrador a lancé deux outils de sensibilisation en présence de plusieurs intervenants de la santé et des services sociaux, Chefs et anciens élèves des pensionnats indiens : un documentaire de référence percutant sur « L’héritage des pensionnats indiens du Québec » et une « Trousse de prévention de la violence chez les adolescents des Premières Nations ». On peut visionner le premier dvd par un lien sur la page d'accueil.
« Le processus d’assimilation a assez duré, les gouvernements doivent rencontrer leurs
obligations. Ils doivent nous respecter en tant que Premières Nations et tout mettre en
oeuvre pour que nous puissions protéger et éduquer nous-mêmes nos enfants dans un
milieu sain et stimulant à tout point de vue. », a ajouté le Chef de l’Assemblée des
Premières Nations, M. Ghislain Picard.
jeudi 23 avril 2009
Message du 1er mai

« Le travail vaut plus que le capital » Egalité des droits pour tous les travailleurs !
La crise économique mondiale - la pire depuis 1929 - a de nombreuses conséquences pour les travailleurs et leurs familles dans tous les pays du monde. Tous les jours nous voyons et nous entendons parler de fermetures d’usines, de pertes d’emplois, de licenciements économiques, de délocalisations et d’augmentation du chômage.
Paradoxalement, nous voyons des milliards de dollars US transférés aux banques pour les sauver de la banqueroute. Ces sommes colossales - au lieu de venir en aide aux plus défavorisés - servent souvent à payer les énormes bonus des responsables, alors que le FMI demande des réductions des dépenses publiques en compensation. Quelque chose ne va pas quant aux valeurs sur lesquelles sont construits nos systèmes politiques et économiques actuels. Ces systèmes, où la dignité humaine n’est pas respectée, où les travailleurs migrants sont souvent les premiers embauchés (parce qu’ils coûtent moins cher aux patrons), mais aussi les premiers licenciés, où le droit à s’organiser collectivement n’est pas reconnu, sont souvent prétextes à licencier des militants ou à délocaliser des entreprises. Des systèmes où le profit passe avant les personnes !
En tant que mouvement de travailleurs chrétiens, nous rappelons un principe que l’Eglise a toujours enseigné : le principe de la priorité du travail sur le capital[1]. Dans le contexte actuel ceci nous pousse à être toujours plus aux côtés des travailleurs, dans leur lutte pour la justice, pour gagner leur "pain quotidien" !
Mouvement Mondial des Travailleurs Chrétiens (MMTC), nous croyons en la capacité des travailleurs à résister collectivement à l’injustice, par des grèves et des manifestations sur tous les continents. Les travailleurs exigent justice et égalité pour la satisfaction des besoins humains. Ces actions de solidarité sont signes d’espérance pour les travailleurs de tous les pays.
La solidarité entre travailleurs du Nord et du Sud, est indispensable pour créer et promouvoir un travail décent pour tous, où tous auront les mêmes droits.
Nourris par notre foi en Jésus-Christ, nous voulons prendre part à la création d’une nouvelle société où tous les hommes, membres d’une seule race, "la race humaine" travailleront ensemble à la création d’un autre monde. Un monde fondé sur la solidarité, pour promouvoir la paix, le respect de la dignité humaine et les droits de l’homme pour tous.
Le MMTC est une organisation internationale de solidarité. Le 1er mai nous rejoignons les travailleuses et travailleurs qui luttent pour un monde plus juste, qu’ils soient croyants ou non. Nous voulons montrer notre volonté de libérer tous les travailleurs des injustices dues à une économie de marché au libéralisme incontrôlé.
Tous solidaires, nous pouvons créer un nouveau monde meilleur et nous le ferons.
Comité exécutif du MMTC
[1] Encyclique « Labor exercens 1981 Jean-Paul II .
mercredi 22 avril 2009
Prière pour plus de justice et de paix

OIT fête 90 ans cette semaine

dimanche 12 avril 2009
Résurrection et engagement social

dimanche 5 avril 2009
Pour les victimes de la traite humaine
Avril 2009
1. Jésus lave les pieds de ces disciples
En sortant de table, Jésus se met à la place de l’esclave qui lave les pieds des non-esclaves. En s’excluant de la table, Jésus montre le chemin du serviteur souffrant aux disciples. S’aimer les uns les autres demande de se laver les pieds les uns les autres. C’est la position du serviteur. Rien à voir avec le pouvoir impérial ou royal. Pensons à toutes ces personnes qui sont exclues de la table de la reconnaissance, de la justice et de la paix. Spécialement, les femmes et les enfants victimes de violence.
En regardant Jésus sortir de table, je prie pour….
2- Jésus vit l’angoisse
Alors que ses disciples tombent de sommeil et n’ont pas la force de veiller avec lui, Jésus vit l’angoisse… Pensons aux mères qui vivent de l’inquiétude et de l’angoisse devant l’avenir de leurs enfants. Pensons aux sans travail qui se demandent comment ils nourriront leur famille demain.
En regardant Jésus pris d’angoisse, je prie pour….
3- Jésus est trahi et arrêté
C’est un geste de trahison de l’un des siens qui permet aux autorités d’arrêter Jésus. Pensons aux femmes et enfants trahis par les promesses de travail et qui se trouvent pris dans les filets de la traite humaine en vue de l’exploitation sexuelle, pensons aux familles qui risquent leurs vies pour aller au Nord pour trouver une vie meilleure et qui sont exploitées par les coyotes ou qui trouvent la mort en traversant le désert…. Pensons aux travailleurs et travailleuses trahis par des compagnies qui veulent le profit à tout prix et aux femmes trahies par un conjoint infidèle et violent, par des gens de la parenté qui les exploitent, .
En regardant Jésus arrêté et trahi, je prie pour….
4. Jésus interrogé
Un interrogatoire serré. Un interrogatoire où l’issue semble déterminée d’avance. Jésus sert de bouc émissaire alors que les autorités semblent ne pas contrôler les foules. Pensons à tous les prisonniers mis en prison pour leur opinion politique, religieuse ou sociale.
En regardant Jésus interrogé, je prie pour…
5. Jésus condamné
Sur de faux témoignages, on condamne celui qui est venu pour que tous aient la vie et la vie en abondance. Pensons à ces communautés autochtones qui sont condamnées à subir les conséquences désastreuses de l’exploitation minières sur leur environnement.
En regardant Jésus condamné, je prie pour…..
6. Jésus est rejeté
Le rejet de Jésus devrait nous éclairer sur les mécanismes de rejet de notre monde. Les exclus, particulièrement les femmes et les enfants, les immigrants et les autochtones, deviennent des boucs émissaire. C’est sur eux, que l’on rejette, que l’on jette tout ce qui ne va pas dans une société. Ou on trouve ce qu’il faut pour justifier leur exclusion. On insulte l’exclu, on le trahit. On l’accuse d’être responsable de tout le mal dont nous ne voulons pas reconnaître notre propre complicité et responsabilité. Pensons à ceux et celles qui, tout au long de l’histoire, ont été rejeté…
En regardant Jésus rejeté, je prie pour…
7. Jésus est flagellé
Le corps de l’exclu est réduit à un objet que l’on peut abuser, massacrer, torturer. La femme pris dans les filets de la prostitution n’est plus qu’un objet. L’enfant exploité sexuellement est réduit à être une chose. La torture est une forme de violence, la prostitution et la traite humaine aussi.
En regardant Jésus flagellé, je prie pour….
(suite à venir)
samedi 4 avril 2009
Chemin de croix économique

Le Canada et l’OTAN, hors d’Afghanistan !

dimanche 29 mars 2009
Justice sociale et Bible

G-20 : Ne pas oublier les plus pauvres.

A quelques jours de la tenue du G20, le Mouvement international ATD Quart Monde, qui milite depuis plus de 50 ans avec les familles en grande pauvreté au Nord comme au Sud, réaffirme que la lutte contre l’extrême pauvreté et l’exclusion sociale doit s’inscrire au cœur des réformes et des plans de relance. Des changements structurels sont indispensables, il est urgent et nécessaire de prendre en compte l’impact de la crise sur les personnes vivant dans la misère partout dans le monde.
Le Mouvement ATD Quart Monde est particulièrement préoccupé du fait que beaucoup des dispositifs ou plans de relance envisagés visent à protéger en priorité les classes moyennes, ignorant totalement ceux qui sont dans la grande pauvreté.
Le Mouvement ATD Quart Monde a adressé une lettre aux participants du G20 pour leur demander, au Nord comme Sud, de : promouvoir des politiques ayant l’ambition d’atteindre les populations en situation de pauvreté extrême ; prendre en compte la voix des plus pauvres et les considérer comme des partenaires dans la gouvernance mondiale ; adopter des mesures en faveur du travail décent et de l’accès aux droits fondamentaux pour tous.
samedi 28 mars 2009
Interpellez le G-20

vendredi 27 mars 2009
Conférence : Esclavage au 21e siécle

mercredi 25 mars 2009
28 mars : l'heure de la terre

samedi 21 mars 2009
22 mars : Journée mondiale de l'eau

jeudi 19 mars 2009
Guerre en Irak : 6 ans

lundi 16 mars 2009
Mission collective : dernière semaine de campagne

dimanche 15 mars 2009
Un carrefour de formation

Le bulletin se termine par un agenda
samedi 14 mars 2009
Jusqu'au 22 mars : le festival du film des droits de la personne

Maude Barlow à Montréal

vendredi 13 mars 2009
La traite humaine : en pleine expansion

jeudi 12 mars 2009
Une ressource précieuse : Upstream Journal

samedi 28 février 2009
Rwanda : le point sur la justice

En savoir plus sur la traite humaine au Canada

samedi 21 février 2009
Sept semaines pour l'eau

mercredi 18 février 2009
Une lettre pastorale sur les sables bitumineux
vendredi 13 février 2009
Télécharger l'audio de NOT FOR SALE

jeudi 12 février 2009
Un autre regard sur la Saint-Valentin
mardi 10 février 2009
L’Église d’Amazonie poursuit le combat de Soeur Dorothy Stang

jeudi 5 février 2009
20 février : Journée mondiale de la justice sociale

Il y a une prière pour cette journée avec les membres de vos communautés. Elle a été préparée par les membres du Secrétariat de la Commission de Justice et Paix et Intégrité de la Création de l’USG/UISG de Rome.
lundi 2 février 2009
Un documentaire à voir absolument

samedi 31 janvier 2009
Gaza vu par trois religieuses
A vous tous et toutes qui avez communiqué avec nous durant les derniers temps par téléphone, par courriel ou par tout autre moyen que la technologie met à notre disposition,... à tous merci pour votre intérêt. Merci pour votre présence qui soutient notre communauté... et, pour m’exprimer aussi en utilisant la première personne, c’est un soutien pour moi durant cette période de grandes perturbations. Maintenant je voudrais vous partager ce que nous vivons dans cette ville de Gaza.
Aujourd’hui, 18 janvier, trois semaines de guerre, trois semaines d’horreur continue, trois semaines de destruction, de mort... Le 27 décembre, quand nous étions encore avec les lumières de Noël, juste après l’arrivée du “Prince de la Paix” (Is 9, 5), à 11:00 du matin, heure de pleine activité laborale et scolaire, la terreur nous a surpris: bombardements intenses, cris de toutes parts, les gens courant comme et où ils pouvaient... En cinq longues minutes, plus de 40 morts. Gravée pour toujours dans notre mémoire, cette image d’un policier palestinien qui meurt, le doigt pointé vers le ciel comme l’exige sa profession de foi musulmane, sous le regard des caméras de télévision.
Rita et Ghada, deux voisines, se sont précipitées à l’hôpital cherchant leur père qui n’est pas rentré du travail. Elles nous racontent les premières horreurs, les morts et les blessés étendus dans les corridors. L’hôpital qui manque de presque tout à cause de l’embargo imposé par Israël depuis deux ans ne peut pas répondre aux besoins. La guerre s’installe dans notre ville, dans chaque quartier, dans chaque maison. L’édifice du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Nationale est détruit, une mosquée... le jour suivant le centre de tous les ministères, le palais présidentiel (si beau!), le Parlement, les laboratoires de l’Université Islamique, plusieurs mosquées, et même le plus important hôpital de Gaza, as-Shifa, tout ce qui peut avoir une relation avec les infrastructures du futur État palestinien... tout est en ruines. Et il y a les morts, les blessés, dont le nombre ne cesse d’augmenter.
Les premières attaques sont aériennes (F-16, Apaches, etc.) et maritimes. Quelques jours plus tard, il y a aussi des attaques terrestres, avec des chars de combat qui s’amassaient depuis déjà quelque temps aux frontières de l’étroite bande de Gaza. Très vite les réfugiés affluent, venant des villes et camps des frontières.
En moins d’une semaine, Gaza se convertit en un immense camp de réfugiés dans lequel tous nous sommes les victimes potentielles de la prochaine attaque. La vie s’organise en fonction des circonstances: il n’y a plus de gaz, l’approvisionnement électrique s’estompe car les installations sont touchées par les bombardements, l’eau est rare, le pain est presqu’un luxe. Trouver quelques pains peut coûter cinq heures de queue aux portes du four! Pendant la journée, nous cherchons tous quelque réserve de nourriture, des conserves, etc. ou alors, bidon de plastique en main, nous partons à la recherche de quelques litres d’eau. Les nuits sont longues et angoissantes. Personne ne dort tant sont particulièrement intenses les bombardements nocturnes. Les fondations, les murs, les fenêtres, tout est secoué, tout tremble. Nous dormons avec la radio allumée pour savoir “où a tombé” [le dernier tir, le dernier obus]...
Gaza, "l’une des plus belles villes de Palestine. Gaza qui après certains accords conclus il y a longtemps (ceux d’Oslo?) a cru en un avenir meilleur et s’est habillée de magnifiques constructions, de beaux jardins (le Parc de Barcelone), de quartiers résidentiels, Gaza s’est convertie aujourd’hui en camp de “déplacés”...
Les écoles de l’ONU accueillent des milliers de réfugiés, elles sont remplies d’enfants, de femmes, d’hommes qui ont perdu leurs maisons et, plusieurs d’entre eux, la moitié de leurs familles. Ces écoles sont aussi la cible de possibles bombardements!
L’objectif? “Le terrorisme”, disent ceux qui dirigent cette opération que j’ose appeler crime contre l’humanité. Les victimes? Je crois que tout le peuple palestinien. Il y a autour de 1400 morts (des “martyrs”), dont plus de 300 enfants et une centaine de femmes, comme cette mère qui est morte en donnant le sein à son petit de dix mois, leurs corps éclatés et deux fils blessés... et encore cette jeune qui est allée à l’hôpital pour enfanter, accompagnée par trois amies (il est préférable que les hommes ne sortent pas la nuit!), et les quatre ont reçu la bombe mortelle.
“Terroriste”? Cet homme, directeur de banque qui, avec sa femme et deux de ses fils, a tenté de fuir en auto vers les zones plus sécuritaires, et qui sont morts tous les quatre calcinés par le tir d’un char de combat? Et ces 15 morts dans une mosquée durant une prière de l’après-midi? Ou les trois jeunes réfugiés dans une école de l’ONU qui sont morts à minuit, sous nos fenêtres? La déflagration a fait éclater plusieurs de nos fenêtres, et les cris de douleur de la mère d’une des victimes a déchiré pendant des heures le peu de silence qui restait de la nuit. “A Rama on entend les hurlements, les sanglots amers, c’est Rachel qui pleure ses enfants, car ils ne vivent plus.” (Jer 31, 15)
Qu’est-ce que je ressens devant toute cette horreur? D’abord une immense tristesse, tristesse devant la disparition de la plus infime graine d’“humanité” dans l’être qui est ainsi capable de semer la mort, la douleur et la destruction. Tristesse devant cette tentative de faire plier, par le moyen de la violence, la soif de justice et de liberté de tout un peuple. En même temps je ressens une certaine fierté devant la solidarité et le courage avec lesquels, ensemble, nous résistons à la violence qui tente de nous voler la vie. Le simple fait de vivre, de continuer la marche, même avec l’âme en pièces, c’est déjà un signe de force et de résistance.
Je ressens aussi la colère, une très grande colère, en face de l’incapacité de l’opinion internationale à dénoncer l’horreur, l’incapacité d’agir avec force et courage pour arrêter la tuerie.
Je ressens aussi de la tendresse et de l’affection pour ce peuple digne et assoiffé de justice. Hanna, réfugié dans notre quartier nous décrit l’état de son appartement après le passage des soldats israéliens qui s’y sont installés durant plusieurs heures. Tout est détruit, même la crèche, furtif vestige d’un Noël que nous n’avons pas célébré. Et dans les yeux résignés d’Hanna je lis l’exode de sa famille, réfugiée de Jaffa en 1948, car l’histoire se répète, 60 ans plus tard.
Peur? Je crois que je ne l’ai pas sentie, en aucun moment, ou peut-être si, quand devant la possibilité d’être évacuées j’ai tenu, nous avons toutes les trois tenu, à notre désir de rester ici, près de nos gens. Une fois prise la décision de rester, une peur m’a envahie, la peur de peut-être avoir trop tenu à ce désir et de ne pas avoir pris la bonne décision. C’est une peur qui est disparue aussitôt, qui s’est convertie en désir de continuer la route avec notre peuple errant, déplacé dans son territoire exigu.
“Consolez, consolez mon peuple...” (Is 40, 1), consolez les parents de Cristina, une jeune de 15 ans qui est morte asphyxiée par la peur quand une bombe est tombée toute près de son domicile. Consolez Minerva dont la maison est détruite et, 24 heures plus tard, son fils Nassim est déchiqueté par une autre bombe. Deux victimes chrétiennes, deux jeunes palestiniens dont le destin est uni a celui de tout le peuple.
Après trois semaines d’horreur, je ressens encore la colère, la rage de voir le problème palestinien réduit à ce qu’ils appellent “terrorisme”, oubliant la vraie cause, le dépouillement de toute un peuple de son droit à une vie digne et à un pays indépendant et libre.
Aujourd’hui dimanche, fragile cessez-le-feu. Nous sortons tous, les rues sont remplies de gens avides de provisions, avides d’air frais, sans bombes, ni Apaches, ni F-16. Dans la paroisse, notre curé qui a dénoncé et réclamé la justice dans tous les médias, continue de soutenir sa communauté, il nous donne du courage, nous exhorte à rester fermes dans l’espérance, “l’ancre ferme et sûre” (Heb 6, 19). Jamais je n’avais entendu proclamer le Credo avec tant de vigueur. “N’aie pas peur, petit troupeau.”(Lc 12, 32). Va de l’avant avec tout ton peuple.
Après tout cela, ce qui m’a donné le plus de forces a sans doute été la sortie avec Nada, enceinte de 5 mois. A l’échographie, le docteur m’a montré le cœur du bébé, petit point blanc qui bat rapidement tic...tic...tic... accroché vigoureusement à la vie, proclamant qu’elle, la vie, continue malgré tout d’être plus forte que la mort!
Avec toute mon affection,
Elena, petite sœur de Jésus
Gaza, 20 janvier 2009
jeudi 29 janvier 2009
Boff : changer notre relation à l'environnement

mercredi 28 janvier 2009
Du pain.. pour le carême 2009

mardi 27 janvier 2009
Forum social mondial en Amazonie

Un budget alternatif

Une visite de l'Afghanistan

dimanche 25 janvier 2009
Une semaine d'action contre la pauvreté

Les reportages de Katia Gagnon

vendredi 23 janvier 2009
OIT et la justice sociale

jeudi 22 janvier 2009
Le Forum mondial de théologie et libération

Puis ce sera Luis Suzin, le secrétaire-général du Comité organisateur des FMTL, qui a dû, par galanterie, céder la place à la toute de rouge vêtue gouverneure de l’État de l’Amazonie, qui nous a servi un beau discours politique bien envoyé d’un long quart d’heure mortel. Heureusement nous attendaient l’autobus-aux-mille-pompons et, au retour au Précieux-Sang (les moustiques se régalent, je vous jure), un fort copieux goûter du soir avec soupe, salade, jus de fruits, thé et café, gracieuseté de Sœur Joelle, dont je vous entretiendrais un jour, promis.
mercredi 21 janvier 2009
DES CLES pour un monde sans prostitution

mardi 20 janvier 2009
Les défis qui attendent le président Obama

lundi 19 janvier 2009
Un organisme à découvrir : la mcm!

Parmi les projets qui retiennent l'attention, soulignons le camp de jour d'été et la chorale des enfants du monde. Sans faire de bruit, c'est l'hospitalité millénaire qui se trouve dans cet organisme merveilleux. Le site est billingue.
dimanche 18 janvier 2009
Budget fédéral : réduction de taxes pour l'exploitation des sables bitumineux?
