Gaza vu par trois religieuses

Voici l'intégrale d'un message que nous a fait parvenir Claude Lacaille, p.m.é. :

A vous tous et toutes qui avez communiqué avec nous durant les derniers temps par téléphone, par courriel ou par tout autre moyen que la technologie met à notre disposition,... à tous merci pour votre intérêt. Merci pour votre présence qui soutient notre communauté... et, pour m’exprimer aussi en utilisant la première personne, c’est un soutien pour moi durant cette période de grandes perturbations. Maintenant je voudrais vous partager ce que nous vivons dans cette ville de Gaza.

Aujourd’hui, 18 janvier, trois semaines de guerre, trois semaines d’horreur continue, trois semaines de destruction, de mort... Le 27 décembre, quand nous étions encore avec les lumières de Noël, juste après l’arrivée du “Prince de la Paix” (Is 9, 5), à 11:00 du matin, heure de pleine activité laborale et scolaire, la terreur nous a surpris: bombardements intenses, cris de toutes parts, les gens courant comme et où ils pouvaient... En cinq longues minutes, plus de 40 morts. Gravée pour toujours dans notre mémoire, cette image d’un policier palestinien qui meurt, le doigt pointé vers le ciel comme l’exige sa profession de foi musulmane, sous le regard des caméras de télévision.

Rita et Ghada, deux voisines, se sont précipitées à l’hôpital cherchant leur père qui n’est pas rentré du travail. Elles nous racontent les premières horreurs, les morts et les blessés étendus dans les corridors. L’hôpital qui manque de presque tout à cause de l’embargo imposé par Israël depuis deux ans ne peut pas répondre aux besoins. La guerre s’installe dans notre ville, dans chaque quartier, dans chaque maison. L’édifice du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Nationale est détruit, une mosquée... le jour suivant le centre de tous les ministères, le palais présidentiel (si beau!), le Parlement, les laboratoires de l’Université Islamique, plusieurs mosquées, et même le plus important hôpital de Gaza, as-Shifa, tout ce qui peut avoir une relation avec les infrastructures du futur État palestinien... tout est en ruines. Et il y a les morts, les blessés, dont le nombre ne cesse d’augmenter.

Les premières attaques sont aériennes (F-16, Apaches, etc.) et maritimes. Quelques jours plus tard, il y a aussi des attaques terrestres, avec des chars de combat qui s’amassaient depuis déjà quelque temps aux frontières de l’étroite bande de Gaza. Très vite les réfugiés affluent, venant des villes et camps des frontières.

En moins d’une semaine, Gaza se convertit en un immense camp de réfugiés dans lequel tous nous sommes les victimes potentielles de la prochaine attaque. La vie s’organise en fonction des circonstances: il n’y a plus de gaz, l’approvisionnement électrique s’estompe car les installations sont touchées par les bombardements, l’eau est rare, le pain est presqu’un luxe. Trouver quelques pains peut coûter cinq heures de queue aux portes du four! Pendant la journée, nous cherchons tous quelque réserve de nourriture, des conserves, etc. ou alors, bidon de plastique en main, nous partons à la recherche de quelques litres d’eau. Les nuits sont longues et angoissantes. Personne ne dort tant sont particulièrement intenses les bombardements nocturnes. Les fondations, les murs, les fenêtres, tout est secoué, tout tremble. Nous dormons avec la radio allumée pour savoir “où a tombé” [le dernier tir, le dernier obus]...

Gaza, "l’une des plus belles villes de Palestine. Gaza qui après certains accords conclus il y a longtemps (ceux d’Oslo?) a cru en un avenir meilleur et s’est habillée de magnifiques constructions, de beaux jardins (le Parc de Barcelone), de quartiers résidentiels, Gaza s’est convertie aujourd’hui en camp de “déplacés”...

Les écoles de l’ONU accueillent des milliers de réfugiés, elles sont remplies d’enfants, de femmes, d’hommes qui ont perdu leurs maisons et, plusieurs d’entre eux, la moitié de leurs familles. Ces écoles sont aussi la cible de possibles bombardements!

L’objectif? “Le terrorisme”, disent ceux qui dirigent cette opération que j’ose appeler crime contre l’humanité. Les victimes? Je crois que tout le peuple palestinien. Il y a autour de 1400 morts (des “martyrs”), dont plus de 300 enfants et une centaine de femmes, comme cette mère qui est morte en donnant le sein à son petit de dix mois, leurs corps éclatés et deux fils blessés... et encore cette jeune qui est allée à l’hôpital pour enfanter, accompagnée par trois amies (il est préférable que les hommes ne sortent pas la nuit!), et les quatre ont reçu la bombe mortelle.

“Terroriste”? Cet homme, directeur de banque qui, avec sa femme et deux de ses fils, a tenté de fuir en auto vers les zones plus sécuritaires, et qui sont morts tous les quatre calcinés par le tir d’un char de combat? Et ces 15 morts dans une mosquée durant une prière de l’après-midi? Ou les trois jeunes réfugiés dans une école de l’ONU qui sont morts à minuit, sous nos fenêtres? La déflagration a fait éclater plusieurs de nos fenêtres, et les cris de douleur de la mère d’une des victimes a déchiré pendant des heures le peu de silence qui restait de la nuit. “A Rama on entend les hurlements, les sanglots amers, c’est Rachel qui pleure ses enfants, car ils ne vivent plus.” (Jer 31, 15)

Qu’est-ce que je ressens devant toute cette horreur? D’abord une immense tristesse, tristesse devant la disparition de la plus infime graine d’“humanité” dans l’être qui est ainsi capable de semer la mort, la douleur et la destruction. Tristesse devant cette tentative de faire plier, par le moyen de la violence, la soif de justice et de liberté de tout un peuple. En même temps je ressens une certaine fierté devant la solidarité et le courage avec lesquels, ensemble, nous résistons à la violence qui tente de nous voler la vie. Le simple fait de vivre, de continuer la marche, même avec l’âme en pièces, c’est déjà un signe de force et de résistance.

Je ressens aussi la colère, une très grande colère, en face de l’incapacité de l’opinion internationale à dénoncer l’horreur, l’incapacité d’agir avec force et courage pour arrêter la tuerie.

Je ressens aussi de la tendresse et de l’affection pour ce peuple digne et assoiffé de justice. Hanna, réfugié dans notre quartier nous décrit l’état de son appartement après le passage des soldats israéliens qui s’y sont installés durant plusieurs heures. Tout est détruit, même la crèche, furtif vestige d’un Noël que nous n’avons pas célébré. Et dans les yeux résignés d’Hanna je lis l’exode de sa famille, réfugiée de Jaffa en 1948, car l’histoire se répète, 60 ans plus tard.

Peur? Je crois que je ne l’ai pas sentie, en aucun moment, ou peut-être si, quand devant la possibilité d’être évacuées j’ai tenu, nous avons toutes les trois tenu, à notre désir de rester ici, près de nos gens. Une fois prise la décision de rester, une peur m’a envahie, la peur de peut-être avoir trop tenu à ce désir et de ne pas avoir pris la bonne décision. C’est une peur qui est disparue aussitôt, qui s’est convertie en désir de continuer la route avec notre peuple errant, déplacé dans son territoire exigu.

“Consolez, consolez mon peuple...” (Is 40, 1), consolez les parents de Cristina, une jeune de 15 ans qui est morte asphyxiée par la peur quand une bombe est tombée toute près de son domicile. Consolez Minerva dont la maison est détruite et, 24 heures plus tard, son fils Nassim est déchiqueté par une autre bombe. Deux victimes chrétiennes, deux jeunes palestiniens dont le destin est uni a celui de tout le peuple.
Après trois semaines d’horreur, je ressens encore la colère, la rage de voir le problème palestinien réduit à ce qu’ils appellent “terrorisme”, oubliant la vraie cause, le dépouillement de toute un peuple de son droit à une vie digne et à un pays indépendant et libre.

Aujourd’hui dimanche, fragile cessez-le-feu. Nous sortons tous, les rues sont remplies de gens avides de provisions, avides d’air frais, sans bombes, ni Apaches, ni F-16. Dans la paroisse, notre curé qui a dénoncé et réclamé la justice dans tous les médias, continue de soutenir sa communauté, il nous donne du courage, nous exhorte à rester fermes dans l’espérance, “l’ancre ferme et sûre” (Heb 6, 19). Jamais je n’avais entendu proclamer le Credo avec tant de vigueur. “N’aie pas peur, petit troupeau.”(Lc 12, 32). Va de l’avant avec tout ton peuple.

Après tout cela, ce qui m’a donné le plus de forces a sans doute été la sortie avec Nada, enceinte de 5 mois. A l’échographie, le docteur m’a montré le cœur du bébé, petit point blanc qui bat rapidement tic...tic...tic... accroché vigoureusement à la vie, proclamant qu’elle, la vie, continue malgré tout d’être plus forte que la mort!

Avec toute mon affection,

Elena, petite sœur de Jésus

Gaza, 20 janvier 2009

Boff : changer notre relation à l'environnement

Le théologien de la libération brésilien Leonardo Boff a affirmé l’absolue nécessité de changer sa relation à l’environnement. Il a fait cette affirmation dans le cadre du 3e Forum mondial de théologie et libération, organisé sur le thème « Eau, terre, théologie - pour un autre monde possible » à Belém, au nord-est du Brésil, juste avant la tenue du Forum social mondial. C'est ce que rapporte le Journal Chrétien. Pour lire l'article, cliquez sur ce lien.

Du pain.. pour le carême 2009

L'organisme Bread for the world propose des réflexions pour le temps du Carême 2009 qui débutera le 25 février prochain. A ces propositions bibliques, en anglais, s'ajoutent des prières pour le peuple qui a faim. Voici donc une bonne manière de vivre un carême de justice. D'autres ressources vous sont présentées au cours des prochains blog!

Forum social mondial en Amazonie

Le Forum social mondial s'est ouvert aujourd'hui à Bélem en Amazonie brésilienne. Les peuples originaires et traditionnels, à l'exemple des indigènes, des quilombolas, des peuples des rivières, ainsi que des minorités exclues, seront une priorité politique du Forum Social Mondial 2009 Amazonie, en conformité avec la décision du Conseil International du FSM. Il se termine le 1er février. Le FSM 2009 met en place un mode de participation innovant pour les organisations et les mouvements de la société civile, le "territoire virtuel". Actuellement en cours de construction, il réunira des initiatives décentralisées dans le monde entier. Pour en savoir plus, et suivre cette immense rencontre antimondialiste, consultez le site du Forum social mondial.

Un budget alternatif

Le Canadian Center for Policy Alternatives propose un autre budget que celui présenté par le gouvernement fédéral canadien. Ce centre propose une version de leur budget alternatif en chaque langue officielle du Canada. Quelques jours avant la présentation du budget, le Centre a publié les cinq critères essentiels que doit comporter un budget en temps de crise.

Une visite de l'Afghanistan

Visite au Canada de la Ministre de la Condition féminine de l'Afghanistan, S.E. Hussun Banu Ghazanfar. Elle sera à Montréal mais on doit s'incrire à l'avance. Prix: 90$ pour les non-membres du CORIM. Titre de sa conférance : Les droits des femmes en Afghanistan : enjeux et perspectives, le jeudi 5 février 2009 de 12 h à 14 h. Après son allocution, Mme Ghazanfar répondra aux questions de l'auditoire. La conférence sera prononcée en dari et traduite en français.

Une semaine d'action contre la pauvreté

Le Collectif pour un Québec sans pauvreté annonce la tenue d'une Semaine nationale d'action dans le réseau large de l'éducation, du 26 au 30 janvier 2009. Durant cette semaine, des groupes populaires en alphabétisation, des associations étudiantes, des syndicats de l'enseignement et d'autres organisations oeuvrant en éducation un peu partout au Québec s'activeront, en collaboration avec des collectifs régionaux de lutte à la pauvreté, à faire signer le carton de pétition de la campagne MISSION COLLECTIVE : bâtir un Québec sans pauvreté.

La campagne MISSION COLLECTIVE : bâtir un Québec sans pauvreté met de l'avant trois revendications : l'accès à des services publics universels de qualité; la hausse du salaire minimum de façon à permettre aux travailleurs et aux travailleuses de sortir de la pauvreté; la hausse des protections publiques pour assurer à toute personne un revenu suffisant pour garantir la santé et la dignité. Parmi les services publics, l'éducation occupe une place primordiale.

Les reportages de Katia Gagnon

La journaliste Katia Gagnon signe une série de reportage sur Montréal-Nord. A lire absoluement dans le journal La Presse ou sur Cyberpresse.

OIT et la justice sociale

Le 10 juin 2008, l’Organisation internationale du Travail a adopté à l’unanimité la Déclaration de l’OIT sur la justice sociale pour une mondialisation équitable. La Déclaration institutionnalise le concept de travail décent élaboré par l’OIT depuis 1999, en le mettant au coeur des politiques de l’Organisation pour atteindre ses objectifs constitutionnels. La déclaration a été traduite en plusieurs langues.

Le Forum mondial de théologie et libération

Une délégation du Québec est présente au Forum mondial de théologie et libération à Bélem. Voici ce qu'a écrit David Fines du ROJeP :

À 19h (enfin, disons plutôt que le tout a débuté à 19h45) c’était la cérémonie d’ouverture (bombardements intensifs de flashes crépitants), un peu étrange à mon avis pour ouvrir un Forum de théologie et libération auquel sont invités des théologien-nes de grand renom du monde entier. Aucune prière, aucun passage biblique, aucun psaume, aucune invocation, sauf une dialoguée (un peu à contretemps linguistique par le public) aux 4 éléments de l’univers - l’air, le feu, l’eau et le feu dans cet ordre – présentés avec grand cérémonial. Bon, passons. Après la présentation des délégués continent par continents, venait un discours sur la Maison du pain (il faut dire que Belém, c’est Bethlehem en portugais) qui remplit l’univers entier et d’un signe venu du ciel pour nous mettre en chemin. Passons encore. L’hommage rendu aux peuples autochtones de l’Amazonie et à ceux venus d’Afrique a été, heureusement, très touchant. « Sans la terre, les peuples autochtones ne pourraient pas vivre. Sans elle, ils mourraient. Elle est plus précieuse que l’or » dixit l’une des représentantes (et la traduction simultanée était de si piètre qualité, techniquement et linguistiquement, que je m’en suis allé rapporter l’appareil et que j’ai continué d’écouter le tout soit en portugais soit en espagnol). C’est en cette langue que s’est adressé le théologien chevronné Sergio Torres, l’un des fondateurs du FMTL en compagnie de l’Association des théologiens du Tiers-Monde, que j’avais déjà rencontré à Porto Alegre en 2005 lors du tout premier Forum.
Puis ce sera Luis Suzin, le secrétaire-général du Comité organisateur des FMTL, qui a dû, par galanterie, céder la place à la toute de rouge vêtue gouverneure de l’État de l’Amazonie, qui nous a servi un beau discours politique bien envoyé d’un long quart d’heure mortel. Heureusement nous attendaient l’autobus-aux-mille-pompons et, au retour au Précieux-Sang (les moustiques se régalent, je vous jure), un fort copieux goûter du soir avec soupe, salade, jus de fruits, thé et café, gracieuseté de Sœur Joelle, dont je vous entretiendrais un jour, promis.

DES CLES pour un monde sans prostitution

C'est le titre d'un document de la Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle (CLES). Ce regroupement d'organismes et de personnes propose un discours alternatif aux tenants de la banalisation et légalisation de la prostitution. Il souhaite que ces propositions soient débattues pour que cesse l'exploitation des femmes et des filles. Pour plus d'informations : info@lacles.org

Les défis qui attendent le président Obama

Le jésuite Thomas Reese écrit dans le National Catholic Reporter un article sur les divers défis qui attendent le nouveau président américain Obama dont ceux de la sécurité sociale, de la paix, des changements climatiques.

Un organisme à découvrir : la mcm!

Fondée en 1910, ministère de l'Église Unie du Canada depuis 1957, la Mission Communautaire de Montréal est au service de la communauté du centre-ville de Montréal depuis presque un siècle. Pour soutenir les réfugiés et les personnes exclues, la MCM a aussi des politiques très progressives (ex : lutte contre l'oppression) et accueille des stagiaires pour des solutions justes.

Parmi les projets qui retiennent l'attention, soulignons le camp de jour d'été et la chorale des enfants du monde. Sans faire de bruit, c'est l'hospitalité millénaire qui se trouve dans cet organisme merveilleux. Le site est billingue.

Budget fédéral : réduction de taxes pour l'exploitation des sables bitumineux?

Voilà la question que pose Kairos, coalition oecuménique canadienne pour la justice économique, depuis quelques semaines. Kairos est inquiète de l'aide aux responsables du développement des sables bitumineux, que pourrait comporter le prochain budget fédéral présenté probablement le 27 janvier prochain. Kairos propose une analyse et des pistes d'action.

"L'avenir de la Terre: un défi pour les Églises"

En France, un colloque, intitulé "L'avenir de la Terre: un défi pour les Églises", est organisé conjointement par l'Institut catholique de Paris, l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge et l'Institut protestant de théologie, les 27, 28 et 29 janvier à Paris.

La gauche de l'Amérique latine : un regard pertinent

Malgré les différences entre les diverses gauches au pouvoir en Amérique latine, le dossier du numéro de décembre 2008 - janvier 2009 de la revue A babord! nous invite à découvrir que l'espace du possible s'élargit. Un excellent article de Pierre Beaudet nomme ce que l'on peut apprendre de l'Amérique latine. Cette revue sociale et politique est le fruit du travail d'un collectif indépendant.

Intercession pour les enfants de Gaza

Claude Lacaille, p.m.é., vient de publier sur le site Interbible une prière d'intercession s'inspirant d'une prière du rabbi Lévi Weiman-Kelman. C'estune réflexion sur le conflit qui fait rage actuellement dans la bande de Gaza, entre des militants palestiniens et l'armée israélienne.

Ces chrétiens américains engagés pour la paix et la justice!

Si vous voulez connaître la réflexion, les initiatives et la théologie de chrétiens américains engagés pour la paix et la justice, contre la pauvreté et contre la guerre, visitez régulièrement le site de Sojourners. On y trouve diverses sections utiles pour une action inspirée aussi pour le ressourcement spirituel... Une visite régulière est de mise, particulièrement pour l'éditorial de Jim Wallis! Et pourquoi ne pas se payer un abonnement de la revue avec votre groupe ou quelques amis? Vous pouvez aussi recevoir des mises à jour par courriel.

Une émission à ne pas manquer!

Chaque vendredi soir, Radio Ville-Marie présente une très bonne émission animée par Jean-François Lisée du CÉRIUM pour comprendre les enjeux internationaux et une actualité de plus en plus complexe. Planète-Terre est diffusée chaque vendredi à 19h30, en rediffusion dans la nuit de samedi à 4h00. Radio Ville-Marie diffuse au 91,3 fm Montréal, 100,3 fm Sherbrooke, 89,9 fm Trois-Rivières, 89, 3 à Victoriaville et partout dans le monde grâce au site web : http://www.radiovm.com/. A ne pas manquer. Et si vous le manquez, allez sur le site web du CÉRIUM pour écouter les émissions et connaître les spécialistes invités.

Traite des personnes et Jeux Olympiques 2010

Le mardi 13 janvier avait lieu à Ottawa le lancement de la trousse "Nous sommes un village global - La traite des personnes et les Jeux olympiques". Il s'agit d'une trousse de sensibilisation et d'action pour les étudiants et étudiantes du secondaire. Cette trousse est l'initiative de la CRC - Conférence religieuse canadienne. Il y a une édition en français et une en anglais ayant pour titre : "Being a Global Village".

Un Réseau bien vivant!

Aujourd'hui avait lieu à Montréal une rencontre du Réseau oecuménique justice et paix (ROJEP). Des membres du ROJEP et de groupes membres, dont le CETECQ, sont délégués pour le Forum mondial théologies et libération (dont ce sera la 3e édition) et le Forum social mondial, deux événements qui auront lieu à Bélem au Brésil en janvier 2009. Le thème du ressourcement était de ce jour était : En solidarité avec le Forum mondial théologie et libération de Bélem, réfléchissons sur la Terre, l'eau et la théologie pour un autre monde possible! Le 3e FMTL se réunira pour penser une théologie à propos d'une vie possible sur Terre. Une journée de grande qualité, bien appréciée par les membres!

Un site Web à découvrir!

Le Front commun pour la justice sociale milite pour construire au Nouveau-Brunswick une société plus humaine, basée sur le respect de la dignité de tous et de toutes. Vous pouvez lire sur leur site Internet leurs communiqués de presse ainsi que leurs analyses et leurs solutions concernant sur la crise alimentaire, le logement social, la lutte à la pauvreté. Le site a aussi une section anglaise.

Prostitution, violation des droits des femmes

L'Action ontarienne contre la violence faite aux femmes a publié une analyse ayant pour titre : La Prostitution, violation des droits des femmes. Cette analyse de Shelagh Day a été publiée en
français et en anglais. A lire absolument.

Réflexion théologique sur la crise alimentaire

La crise alimentaire? Des théologiens mexicains nous proposent une analyse théologique fort intéressante. Ce texte a été traduit par DIAL. On peut trouver ce texte dans le bulletin de janvier 2009. Une lecture incontournable.